

Deux films d'Akira Kurosawa inédits en France
UN MERVEILLEUX DIMANCHE (1947)
Au sortir de la guerre, un couple désargenté déambule, le temps d’une journée, dans les rues d’un Tokyo dévasté. Cette errance sera l’occasion pour eux de rêver à des jours meilleurs. Mais Masako, imaginative, philosophe et pleine de vie, aura fort à faire pour
réconforter Yuzo, rendu cynique et désespéré par des années de conflit.
LE PLUS DIGNEMENT (1944)
1944. Les combats font rage dans le Pacifique et l’industrie réclame une main-d’oeuvre nombreuse. C’est ainsi que de jeunes Japonaises décident de s’engager dans une usine d’optiques destinées à l’artillerie. Malgré tous les obstacles qui se dressent, elles entendent bien, par leur dévouement et leur patriotisme, tout entreprendre pour assurer la productivité de leur usine et ainsi soutenir l’effort de guerre.
Immense, inégalée, l’œuvre de Kurosawa est, dès le début de sa carrière, empreinte d’humanité et de compassion. Ces deux longs métrages captivants et poignants en sont la parfaite illustration. Avec Un merveilleux dimanche, il dresse un portrait saisissant de la détresse des Japonais dans l’après-guerre. En dépit de moyens restreints, sa sagacité et sa persévérance font de ce tournage un défi contre l’adversité qui nous plonge en totale immersion dans un Tokyo méconnu en pleine reconstruction. Le metteur en scène fait preuve d’une simplicité étonnante, d’un réalisme quasi-documentaire et nous offre un film sensible et romantique d’une remarquable justesse. Une chronique sociale qui se révèle être une ode à l’optimisme et un hommage évident au cinéma de Frank Capra et de John Ford. Magnifiquement incarnée, cette histoire d’amour marque par sa profondeur et son lyrisme : entre créativité, modernité, pureté et audace, le génie de Kurosawa éclot sous nos yeux. Force, volonté… Dans Le plus dignement, le cinéaste fait certes le jeu de la propagande nippone, mais il livre surtout un brillant témoignage de l’engagement des jeunes femmes durant le conflit. Il emmène avec nuance le récit vers l’étude des mœurs de cette époque troublée, mettant en lumière une formidable galerie de personnages féminins. Anecdote surprenante, Yōko Yaguchi, l’actrice interprétant la meneuse du groupe des ouvrières et chargée de rapporter leurs doléances auprès du réalisateur, deviendra sa femme en 1945…
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CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
1 BLU-RAY + 2 DVD - N&B - CHAPITRÉS
LANGUE JAPONAIS - SOUS-TITRES FRANÇAIS
BLU-RAY 1080 24 P - 1.33 – DTS HD MONO - DVD 4/3 - 1.33 – DTS & DD MONO
UN MERVEILLEUX DIMANCHE 109 MIN (BLU-RAY) & 105 MIN (DVD)
LE PLUS DIGNEMENT 87 MIN (BLU-RAY) & 84 MIN (DVD)
SUPPLÉMENTS
- Module sur la restauration
+ LIVRET 34 PAGES ECRIT PAR MICHAEL LUCKEN, spécialiste du Japon à l’époque de la 2nde Guerre Mondiale
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